Attention

Il se passe quelque chose !

 

Toute une bande d'enfants irréels, mythiques, des créations littéraires, se sont trouvés. Ils se sont donné la main, ils ont formé une RIBAMBELLE.

Une ribambelle est un pliage, suivi d'un découpage : un enfant de papier entraîne une gamine suivie d'un autre enfant et un autre et une autre encore...

Mais si, vous connaissez !

Ce qui est extraordinaire, c'est que ces mains unies,  cette solidarité enfantine, leur a donné la force d'enfoncer le mur qui sépare leur monde virtuel de celui de la réalité, où nous résidons.

Ils m'ont squatté, m'ont obligé à écrire leurs histoires telles qu'ils me les racontaient et se sont débrouillés pour parvenir sur la table du salon de Bruno.

 Bruno est un éditeur fatigué, venu se ressourcer, retrouver ses racines implantées dans une campagne désertée.

 Un livre est né de leur initiative : LA RIBAMBELLE. Il est dodu et tout bleu.  Voici sa photo, et des extraits.

Extrait N° 1 Préambule

Lecteur, merci au nom de tous les enfants mal insérés dans l’existence.

Nous autres : Mehdi, Pétunia, Piotr, Momo, le grand Zac, Totoche, Bébé, Wallace le scientifique, Mélaine, Zephyrin Vautier ... nous avons accompli des prodiges pour parvenir à te raconter nos débuts de vie..
Quoique d’origines, d’époques, de milieux disparates, nous avons dû nous trouver et nous unir pour créer la Ribambelle, entité virtuelle capable d’agir dans votre réalité.
Au moyen de cette force nouvelle, nous avons dévoyé de son travail un auteur, squatté son esprit afin qu’il rédige ce que nous voulions faire connaître.
Chacun a raconté son histoire, à sa façon d’enfant, avec sa forfanterie, sa timidité ou sa fantaisie. L’auteur n’a fait que retranscrire ce qu’il en comprenait .
Nos destins divers ont un point commun : l’ardeur et le talent que déploient les enfants, affrontés à de mauvais terroirs ou à des obstacles coriaces, pour pousser aussi droit que les autres.
Cette quête de normalité, chez nous autres de la Ribambelle, prend des allures mythiques, puisque nous sommes des mythes, mais ouvre le chemin à tous les enfants réels, cachés derrière chacun de nous.
Nous avons mis nos histoires en abyme avec celle d’Irvine et Bruno. Nous avons un peu semé la panique parmi leurs certitudes, mais aussi préparé un terreau propice pour... Chut, c’est encore secret !
Nous voudrions trouver le chemin vers ton coeur comme nous avons conquis celui de Bruno, par notre solidarité avec tous les enfants mal plantés de ce côté-ci de la réalité

Alors, merci, lecteur
La Ribambelle

Extrait N°2

 ...Il dort, à présent. Il a neuf ans. C’est la période des moissons. Il aide comme il peut à empiler les lourdes gerbes toutes piquantes, au milieu de l’affolement général. L’orage menace...
Le bruit de la porte remplace le tonnerre et la voix pointue d’Arlette l’éveille tout à fait. Le rêve a été si réel qu’il s’époussette, se sentant couvert de paille, et s’étonne d’être si grand.
— Bonsoir, Monsieur Bruno ! Oh ! Pardon..
— Ce n’est rien, Arlette. Comme ça sent bon ! La paysanne est gênée de trouver un homme affalé sur un canapé, les yeux encore ensommeillés, en ce début de soirée. Ça ne se fait pas dans son monde régi par le dieu Travail.
Vaguement coupable, Bruno se redresse et s’affaire à ranimer la braise grise dans la cheminée, pour se donner, avec une douce chaleur, un peu de contenance.
— C’est la tarte que je vous ai faite, Monsieur Bruno Je vais mettre votre souper au chaud sur le coin de la cuisinière. Je ne reste pas. Les enfants sont passés me voir.
Ces enfants de quarante cinq ans venus embrasser leur vieille maman dans ce village déserté cherchent-ils aussi un petit bout de leur enfance ?
— Pas de problème, Arlette. Restez avec eux . Vous savez, je peux survivre sans vous. Mal, c’est sûr. Vous me manquerez, mais prenez votre temps pour eux.
— Ça ira., Monsieur Bruno. Je passerai demain matin faire le café. Je déposerai un plat mijoté en même temps. Vous aurez tout ce qu’il faut en temps. Ils repartent après déjeuner. Je reviens juste après.
— Vous êtes une femme organisée, Arlette. Passez une bonne soirée ! Et bonjour de ma part à vos enfants.
— Merci, Monsieur Bruno, à demain !
Et la brave femme laissa Bruno mesurer la part de bienfaits que toutes ces femmes dévouées au bien-être des leurs distribuent autour d’elles. C’est peut-être à cause d’elles que certains croient aux fées...
Des fées ? Il en était question, hier soir... Y croyait-il ? Hier, non. Aujourd’hui, peut-être oui : Arlette, Kerstin, maman Marie, et même Aurélie ! Aurélie était une fée qui avait loupé son coup, ou trop bien réussi.Bruno mêlait allègrement la réalité, le souvenir et la fiction.
Imprudence, quand on fait métier de fréquenter la fiction, mais : que diable ! Il est en vacances !
— Voyons les fées ! Dit-il en s’adressant sans vergogne à la pile de livrets.
— C’est là. C’est Momo !
— Lui aussi, tu vas le reconnaître. Un sacré handicap, au départ. Il n’était pas comme les autres.
— C’est le problème de la différence. Moi aussi, il a fallu une fée.
— Qui es-tu, toi, la voix grave ?
— Je suis Wallace. Je suis bizarre, vous verrez... mais plus tard. Lisez l’histoire de Momo. Il était étrange, lui aussi. La différence, les enfants n’aiment pas ça. Ni pour eux, ni pour les autres. C’est pour ça, ces transformations.
Bruno a déjà saisi les feuilles marquées Momo, et jette un oeil par-ci par-là.
— Ah ! je vois. On me refait le coup de Pétunia ! Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, quand même ! Momo pour Pinocchio ! M’expliquerez-vous ?
— Pinocchio, c’est italien, d’abord !
— Et pis tout est expliqué...
— Momo, c’est pas l’équipée d’un garnement désobéissant et paresseux, c’est l’histoire d’un enfant voulant très fort être normal .
— Comme nous ! ajoutèrent plusieurs voix.
— C’est dit. Va pour les fées et Momo.
Mais d’abord, je sors m’aérer un peu. Manger, lire et dormir... Je vais engraisser, moi !
Le soir tombe doucement sur la campagne sereine. Pas de vent, mais une petite fraîcheur vivifiante, parfumée aux herbes neuves et aux fleurs des champs. L’éclairage est déjà pourpre, signe de vent pour demain, dit-on. Bruno adopte un grand pas élastique qu’il n’utilise pas en ville. Son pas de campagnard, disait Irvine, qui le chambrait sur les mœurs paysannes qu’il retrouvait ici. C’est leur seul point de friction, ces racines rurales que Bruno n’a jamais caché. Irvine ne voit que boue, éloignement, désert, nourritures trop brutes, inconfort là où Bruno trouve le terreau où s’épanouir.
Irvine... Elle commence à lui manquer, sa fée des villes ! L’idée de la tarte d’Arlette qui sentait si bon, renforcée par un petit vent sournois en train de se lever hâte ses pas sur le chemin du retour.
Il évite de penser qu’avec la tarte, le bon souper et la chaleur du foyer, l’attend une ribambelle d’enfants cachés dans des feuilles de papier noircies, à qui il s’adresse sans la moindre gêne, et qui, un comble ! lui répondent. C’est peut-être ainsi que débute la schizophrénie ! Il frissonne.
Hum ! Pas chaud, ce petit vent !

 

 

 Voilà,ils sont là prêts à vous amuser, vous émouvoir, remuer des souvenirs.

Numérotés, enregistrés, légaux, déclarés à la Bnf

Date de vente au public 1er Juillet 2015

 

"C'est parfait pour lire en vacances, ça !"

La quatrième de couverture :

Une ribambelle, c'est un pliage, suivi d'un découpage. Un jeu, une récréation

C'était dans un carton qui n'aurait jamais  dû parvenir à Bruno, jeune et dynamique directeur de collection chez un Grand Editeur

Bruno, exténué, était ici, à la ferme, pour ne rien faire et surtout ne pas lire.

La ronde de solidarité enfantine a entrepris  de se faire entendre.

D'abord, ils prennent d'assaut un placide auteur, puis, leur union décuplant leurs moyens,

abattent les cloisons entre les mondes, pour rencontrer Bruno.

C'est une série de jeunes destins mal plantés, insolites et bizarres, avides de rejoindre la normalité chère à tous les enfants qui défile sous ses yeux incrédules, émus ou amusés et l'amène à revoir les fondements de sa personnalité et de son couple.

Homéostasie plutôt que résilience.

Nicolaï Drassof

 

Un roman, une histoire qui contient des histoires. 402 pages,  16€

Envoi par retour à réception de votre chèque (à l'ordre de Nicole Acquaroli)

Nicole Acquaroli

Ch. de le mole 09190 LORP-SENTARAILLE

 Le port est offert en juillet et aout

(Préciser pour la dédicace: pour qui, à quelle occasion s'il y a lieu)

 ou  PAYPAL  en bas à gauche

 

 

 

 

 

 Mon  avant-dernier livre

CONTES POUR TOI

 270 pages, 14 illustrations

douze contes et un anticonte de fées.

originaux, drôles, attendrissants, insolites, déroutants parfois...

Pour adultes et grands enfants

  expédition par retour contre un chèque de 16 € à l'ordre de

NICOLE ACQUAROLI

Ch de la mole , 09190 LORP-SENTARAILLE

Pensez à préciser si vous voulez une dédicace? pour qui ? un emballage cadeau ?

(On peut me joindre sur mon mail : acquaroli@orange.fr)

 

  

un livre de contes pour adultes et grands enfants

Contes pour Toi

Une bonne douzaine de contes très divers,

en provenance du Pays Imaginaire, du Métro parisien, de l'Enfer et du Paradis provençal ou du fin fond des espaces infinis...

avec ou sans fantastique, mais toujours rares et insolites

Lire un extrait du conte "bleue comme une orange" un peu après (plus bas)

           COMPTE PAYPAL? C'est ici :  cliquez !

 

 

compte paypal: vous pouvez payer par carte(s), je reçois immédiatement un mail et j'envoie  vos achats par retour.

 

 

Une belle histoire, qui me tient très fort à coeur