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Le lamantin, histoire lamentable
Ce n'est pas que j'en suis fière, j'éprouve plutôt une honte amusée!
Je vous partage celle-ci, et si ça peut vous faire sourire par ces temps grognons
et chauds, tant mieux
Le lamantin, histoire lamentable
C’est l’histoire lamentable du lamantin qui se lamentait lamentablement.
Il voulait aller à Jérusalem
Lamentable idée d’ignorant lamantin.
De la mante (hein ?) l’amant tint à ce que la belle lamantine (une sirène, donc) lui apprit sans tarder
la géographie.
Elle préféra le tarot. Il tira une lame « Antinéa » qui lui fut inutile pour lui apprendre que jamais,
de la mer une lame ne parvint là-bas.
C’est une région où la lame Antinéa n’accède pas.
C’est trop loin aussi pour la mante ! Hein ! Religieuse ou pas.
La menthe, un beau jour, y parvint. Depuis on y boit du thé à la menthe un peu fraîche.
A l’eau, la menthe, hein !
Les sirènes et les lamantines dirent que les nuages y allaient bien, eux.
Le lamantin se lamenta plus fort encore
Il dit à l’amant : Tin ! comment grimper la haut ? L’amant, té ! là, mentit.
Sur l’arbre de la rive, là ! Monte un brin !
Lamentable humour. Le lamantin pleurait. Ses larmes en tin…tinabulant tombaient en formant un lac.
Ils : « Ce lac m’enterre ».
Les lamantines pleuraient, les sirènes pleuraient, la mante implorait et la menthe « in » se répandait
dans toutes ces eaux.
Je ne pourrai plus nager dans la menthe inondée, se lamenta le lamantin à sa lamantine dont
l’amant tint à rectifier : Un lac n’menterre pas. Il fluidifie le chemin pour la nage.
Lamantines et sirènes , là, mentèrent : Et ce chemin passe par Jérusalem !
Joyeux, le lamantin ne se lamentait plus. Il nageait, se nourrissant de sa chasse.
Amoral, l’amant tint bon et suborna la lamantine esseulée qu’il enleva.
lamentable moralité : Qui va à la chasse perd sa place !
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