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A la question : les auteurs sont ils tourmentés ?
Les auteurs, je ne sais pas, obsédés peut-être?
Mais les poètes, parfois suscitent ces questions.
Je me suis souvenue de ce petit poème qui gazouille de ça :
Cantilène des joies ordinaires
Dans l’ensemble, les poètes
Préoccupés, ne font pas la fête
Ils cultivent la nostalgie
Le front lourd de névralgies
Moi, je suis l’oiseau gris
J’ai gobé la fourmi
Bu la goutte de rosée
Puis ... me suis envolé
Dans l’ensemble, les poètes
Ressassent leurs traumas enfantins
Ils pleurent en soutenant leur tête
Déplorant l’abandon de leurs doudous anciens
Moi, je suis l’oiseau gris
J’ai gobé la fourmi
Bu la goutte de rosée
Puis ... me suis envolé
Dans l’ensemble, les poètes
D’amours orageuses sont coutumiers
Ils vont de rejets en défaites
Pleurant sur une fleur, un parfum familier
Moi, je suis l’oiseau gris
J’ai gobé la fourmi
Bu la goutte de rosée
Puis ... me suis envolé
Si m’en trouve UN qui mette en vers
Les plaisirs de la simplicité
L’immensité de la joie ordinaire
De sentir assouvies premières nécessités
Deviendrai l’oiseau de toutes les couleurs
Banquettant des mets les plus choisis
Abreuvé aux bulles du bonheur
Et d’un trait...envolé dans l’azur infini
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